7 slides pour convaincre un investisseur avant son café
Vous avez une start-up brillante, un concept révolutionnaire (ou juste une app qui commande des pizzas avec les yeux )… mais il vous manque l’essentiel : de l’argent.
Bonne nouvelle : un pitch deck bien construit peut faire la différence entre une levée de fonds réussie et un « merci, on vous rappellera » éternel.
Alors, comment éviter que l’investisseur sorte son smartphone au bout de 3 minutes ?
Avec un pitch deck clair, structuré et sexy. Voici les 7 slides indispensables.
1. Le problème (faites mal, mais pas trop)
Si votre investisseur ne comprend pas quel problème vous résolvez, il passe direct au projet suivant. Soyez simple et percutant.
Exemple : « 70% des PME perdent des heures à gérer leur comptabilité manuellement. Nous, on automatise tout. »
À retenir :
Formulez le problème en une phrase claire.
Ajoutez une statistique qui frappe.
Pas de jargon (l’investisseur n’a pas 3 heures).
2. La solution (c’est vous, évidemment)
Maintenant que vous avez montré la douleur, apportez l’aspirine.
Votre solution doit paraître évidente et irrésistible.
Présentez votre produit/service en une démo visuelle.
Montrez comment vous résolvez vraiment le problème.
Si possible, illustrez avec une capture d’écran ou un prototype.
3. Le marché (montrez que ce n’est pas un caprice)
Un investisseur veut savoir : est-ce que ça rapporte gros ?
Taille du marché (TAM, SAM, SOM pour les puristes).
Tendances 2025 : croissance, digitalisation, adoption.
Votre positionnement unique.
Conseil humour : évitez de dire « tout le monde est ma cible », sauf si vous vendez de l’air (et encore, ça existe).
4. Le modèle économique (parlez argent)
Les investisseurs veulent savoir comment vous gagnez de l’argent.
Abonnements (SaaS, freemium, premium).
Commission (marketplace, plateforme).
Ventes directes (produits/services).
Astuce : affichez vos premiers clients, même si c’est votre cousin qui paie.
5. La traction (prouvez que ça marche)
Un pitch deck sans preuves, c’est comme Tinder sans photo : ça ne marche pas.
Nombre d’utilisateurs / clients.
Croissance des revenus.
Témoignages clients.
Partenariats signés.
Même si c’est modeste, montrez que vous progressez.
6. L’équipe (les humains derrière la machine)
On investit autant dans des personnes que dans une idée.
Présentez votre équipe comme une dream team de super-héros.
Compétences clés (technique, marketing, finance).
Expériences passées (sans en faire un CV complet).
Pourquoi vous êtes les meilleurs pour ce projet.
7. La demande (parlez chiffres, enfin !)
C’est le moment d’annoncer ce que vous voulez.
Exemple : « Nous recherchons 500K € pour développer notre app et conquérir le marché suisse. »
Incluez :
Montant recherché.
Utilisation des fonds (développement, marketing, équipe).
Projection sur 12-24 mois.
Soyez précis : ça montre que vous avez réfléchi.
Les erreurs fatales à éviter
Trop de texte (l’investisseur n’est pas prof de français).
Slides illisibles (design > roman).
Pas d’histoire (un bon pitch raconte une histoire).
Oublier l’humour (un sourire peut valoir un chèque).
Exemple de structure de pitch deck
| Slide | Objectif clé |
|---|---|
| Problème | Accrocher avec la douleur du marché |
| Solution | Montrer votre produit/service |
| Marché | Chiffres et opportunité |
| Modèle économique | Comment vous gagnez de l’argent |
| Traction | Prouver que ça marche déjà |
| Équipe | Valoriser vos talents |
| Demande | Combien vous levez et pourquoi |
Pourquoi un consultant peut vous aider à briller ?
Créer un pitch deck impactant demande du design, de la stratégie et un peu de psychologie.
Faire appel à un consultant freelance (comme moi) peut vous faire gagner du temps et maximiser vos chances.
Structuration des slides.
Optimisation du storytelling.
Graphisme professionnel.
Conseils personnalisés selon votre secteur.
FAQ
FAQ - Pitch deck start-up
Idéalement entre 7 et 10 slides. Trop court = pas assez d’infos, trop long = ennuyeux.
Oui. Sans données concrètes, un pitch deck ressemble à un rêve éveillé.
C’est possible… mais rare. Le pitch deck est la norme dans l’écosystème start-up.
